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1 commentaire

  1. catherine silvano

    Une expo qui me laisse sur ma faim…
    Tout d’abord, Lyon a la chance d’accueillir cette exposition immersive, une première française pour une expo temporaire ! L’idée vient des carrières de lumières dans les baux de Provence. Oui mais… ceux qui connaissent les Baux voient bien que ce projet n’est pas tout à fait abouti… Aux Baux, des anciennes carrières de calcaires sont aujourd’hui utilisées pour des projections sol, mur plafond sur 15 à 17m de haut. L’endroit est spectaculaire et les projections grandioses… On déambule au milieu des tableaux (pour ma part, au milieu des champs et des iris de Van ghog en 2012) comme sur un sentier pédestre… Rien à voir avec l’espace expo de sucrière ou l’on atteint 4-5m de hauteur ou les plafond restent noirs et surtout, ou l’on a pas de recule !
    L’espace « pédagogique » brosse rapidement ce que tout le monde connait de Picasso, quelques thèmes chers et ses tableaux plus marquants. Cela reste très léger.
    Quand a enchaînement des séquences de projections et des lieux, je n’ai pas compris les choix artistiques. Les détails sont parfois tellement grossis, que seul un expert peut reconnaître le tableau d’origine. La projection se développe sur plusieurs panneaux, déstructurant volontairement l’image, donnant parfois le mal de mer a certains, sans apporter une compréhension du peintre, ni un émerveillement.
    Enfin, il faut sans doute privilégier cette expo hors week-end et période d’affluence pour pouvoir déambuler plus sereinement et envisager le jeu des perspectives.

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