A Lyon, on aime bien l'élément liquide. En effet, un fleuve et une rivière traverse la ville et... finissent par y mêler leurs eaux, l'une verte, l'autre bleue... à la Confluence.

En piochant "Là où les eaux se mêlent" dans l'oeuvre de Raymond Carver  pour le titre de cette 15ème Biennale, les commissaires retrouvent aussi le thème aquatique de la précédente Biennale : "Les Mondes flottants"...

Exit la Sucrière et ses 6 000m², on voit grand cette année :
La friche des anciennes usines Fagor-Brandt et leurs 29 000m² d'exposition !
Cette usine de production de machines à laver s'est vidée peu à peu de ses employés :
Elle passe de près de 1800 employés dans les années 80 à 400 dans les années 2000.
Elle ferme finalement définitivement ses portes en 2015 après l'échec de sa reconversion en production de voitures électriques...

Elle accueille les nuits sonores depuis 2017, et cette année, donc, la Biennale, en promettant un joli terrain de jeu aux artistes invités dans ce lieu !
Au total, une bonne cinquantaine d'artistes se sont partagés les 3 lieux payants de la Biennale :
- Les usines Fagor-Brandt
- Le Musée d'Art Contemporain
- L'Institut d'Art Contemporain

Et si vous n'avez pas le temps aujourd'hui, dernier jour  d'aller arpenter ces lieux , voila mes morceaux choisis, avec une préférence nette pour les usines Fagor, époustouflée par le gigantisme du lieu, et la résonance intéressante entre certaines œuvres présentées...