Happy Birthday Alice
Expositions,
Lewis Caroll publie au Royaume Uni Alice's Adventures in Wonderland (en Alice au pays des merveilles) en 1865.
Il y a 2 ans, pour les 150 ans de cette parution, Danielle Stéphane et Ahtzic Silis s'entourent de plusieurs artistes pour imaginer une Alice plongée dans le monde trépidant d'aujourd'hui.
Un monde dans chacune des 10 maisons qui composent ce projet :
- Prince charmant : Alice après avoir découvert l'amour, découvre un autre visage de l'être aimé,
- Mange-moi ! : Comme dans l'histoire originale, Alice grossit en mangeant (des sucreries)...
- Alice de PointZéro : Une Alice "Geek" qui est accroc à ses comptes Twitter et Facebook !
- Bois-moi ! : Alice trouve le réconfort dans l'alcool qui remplit peu à peu son monde et le transforme en prison.
- Bullying : signifiant en anglais agir de façon cruelle envers les personnes faibles, Alice y est défigurée, vampirisée,
- Narcissisme : Le smartphone d'Alice lui permet une infinité de selfies que'elle regarde et montre en boucle,
- 17 minutes et 48 secondes de publicité : Alice est prisonnière des images (et des messages) diffusées par tous ces écrans,
- Antagonisme religieux : Alice tuerait, et violenterait au nom de sa religion,
- Alice et Dieu : Alice croque malencontreusement le corps du Christ, et son sang sort de sa bouche,
- Le cercueil : Alice n'est pas là, son cercueil cherche à nous faire prendre conscience de toutes les violences du monde...
Pas très gai tout ça !
Mais elles sont très sympas ces petites boites avec tout un tas de détails...
A noter que les disjoncteurs qui accueillent ces scénettes proviennent de la Friche RVI avenue Lacassagne.
Elles sont accompagnées de 10 illustrations de Danielle Stéphane, un peu plus dans l'esprit de l'Alice originelle...
Et d'un livre collectif, Alice et le deuil de Kral Seker, consultable dans l'expositon.
A voir dans l'espace d'exposition au sous sol de la bibliothèque de l'université Jean Moulin Lyon 3 (la Manufacture des Tabacs) jusqu'au 31 mars 2017.
coucou merci, oui pour la culture mais perso, je crains ces poupées démembrées